HilmarCorp a franchi une étape : notre R&D est désormais avancée et nos modèles, devenus plus complexes et exigeants, réclament une capacité d’entraînement à la hauteur des standards que nous visons en production. C’est précisément l’objet de la demande de subvention déposée auprès de Bpifrance, aujourd’hui en cours d’instruction : obtenir les moyens matériels nécessaires pour former ces nouveaux modèles dans de bonnes conditions, consolider notre socle opérationnel et passer du laboratoire au marché sans compromis sur la qualité, la sécurité et la conformité. Il ne s’agit à ce stade que d’une demande ; elle ne préjuge d’aucune décision.
Le besoin est clair et documenté : pour stabiliser des modèles plus profonds et mieux régularisés, il faut accélérer les cycles d’apprentissage, élargir les jeux de scénarios et multiplier les itérations de validation hors-échantillon. Sans machines de calcul haute performance dédiées, l’entraînement devient trop lent, la calibration insuffisante et la robustesse difficile à démontrer au niveau attendu par des contreparties professionnelles. L’appui sollicité permettrait d’installer ce socle de calcul pérenne, d’augmenter le débit d’expérimentation et de renforcer les contrôles qualité qui accompagnent chaque mise à jour de modèle.
Cette montée en puissance n’a pas pour but de “faire plus”, mais de faire mieux : raccourcir le temps entre hypothèse et résultat, améliorer la reproductibilité, affiner le contrôle du risque et durcir la traçabilité de bout en bout. Elle s’accompagne du renforcement de notre environnement de données sécurisé et des processus d’observabilité nécessaires à l’industrialisation (journalisation fine, tests de non-régression continus, supervision). Conformément à notre politique de secret des affaires, nous ne détaillons pas l’architecture interne ; l’essentiel tient à la méthode : exigence scientifique, hygiène d’ingénierie et conformité by-design.
Le plan de passage au marché est gradué. Nous prolongeons d’abord les évaluations contrôlées et le paper-trading intensif pour verrouiller la stabilité, puis nous ouvrons des pilotes encadrés auprès d’acteurs identifiés, avant d’élargir prudemment la commercialisation. Chaque jalon s’appuie sur des critères objectifs de robustesse, de continuité opérationnelle et de qualité de service. L’investissement matériel demandé est l’élément qui permet d’orchestrer ces étapes sans étirer indûment les délais et sans diluer nos standards.
Au-delà de HilmarCorp, l’enjeu est aussi souveraineté et crédibilité : ancrer en France (et en Europe) la capacité de calcul critique, la sécurité opérationnelle et la gouvernance de la donnée, pour proposer une offre d’asset management IA-first à la fois performante, explicable et auditée. C’est ce cadre qui rend possible une relation de confiance avec des clients professionnels et des autorités de supervision, et qui positionne une technologie née en R&D comme un produit prêt à l’emploi, mesurable et exportable.
Nous savons ce que suppose un soutien public : de la transparence sur l’usage des fonds, des résultats vérifiables et une discipline de reporting à la hauteur. Si la subvention est accordée, nous publierons les étapes franchies et les apprentissages opérationnels significatifs, tout en préservant la confidentialité de nos actifs immatériels. Si elle ne l’était pas, notre trajectoire demeurerait la même sur le fond ; elle avancerait simplement à un rythme plus contraint.
En résumé, la demande adressée à Bpifrance vise un objectif précis : doter HilmarCorp de la capacité de calcul nécessaire pour entraîner et valider des modèles désormais plus complexes, afin de transformer une preuve scientifique solide en une offre commerciale fiable, conforme et durable. C’est une étape logique, assumée, qui prolonge notre exigence interne et prépare l’ouverture contrôlée de notre technologie au marché.